Washington familly
En fait, tout avait mal commencé entre mes beaux-parents et moi : la première fois que je suis venue à Villers, pas encore fiancée, mais pour être présentée, je reçus une sorte de camouflet : nous sommes arrivés pour déjeuner un dimanche en 4 CV. Thérèse, en stage à Paris, faisait partie du voyage.
Dès l’arrivée, nous avons été orientés par Bernadette vers le « billard », à une extrémité de la maison. Puis nous avons attendu, attendu, attendu…. Je percevais bien des conciliabules prolongés de l’autre côté de la maison. Enfin ma future belle-mère est arrivée. Nous nous sommes saluées. (Je lui ai même fait une petite révérence dont elle a paru enchantée). Ma belle-mère nous a dit que son mari était un peu souffrant et qu’il n’apparaîtrait pas au déjeuner. Polie, je demandais si c’était grave, si le médecin était venu. – Non...non - Et mon futur beau-père, de la journée n’a pas daigné, ne serait-ce que quelque minutes, sortir de sa chambre ni venir me saluer. J’ai trouvé