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La première tentative d'union politique en Afrique fut faite par trois États d'Afrique de l'ouest dans les années 1960 : le Ghana, la Guinée et le Mali, lesquels créèrent l'Union des États africains. L'Union, d'inspiration marxiste, était mené par les révolutionnaires africains Kwame Nkrumah (du Ghana) Modibo Keita (du Mali) et Sékou Touré (de Guinée).
Le 23 novembre 1958, l'Union Ghana-Guinée fut créée. En mai 1959, l'Union a été renommée Union des États africains. Deux ans plus tard, en avril 1961, le Mali adhéra à l'Union. L'Union prit fin en 1962 quand la Guinée s'est rapprochée des États-Unis sans respecter l'opinion de ses partenaires socialistes.
Organisation de l'Unité africaine
Le 25 mai 1963 a été créée l'ancêtre de l'Union africaine, l’Organisation de l'unité africaine (OUA), par 32 États. Son siège fut établi à Addis-Abeba en Éthiopie.
Retrait du Maroc
En 1984, de nombreux États membres de l'OUA ont soutenu l'adhésion de la République arabe sahraouie démocratique, territoire contesté dont 20 % seulement est contrôlé par le Front Polisario (mouvement nationaliste sahraoui) et 80 % par le Maroc2,3,4. En protestation à l'adhésion de la République sahraouie, le Maroc s'est retiré de l'OUA. Le Zaïre, allié du Maroc, s'est opposé quant à lui à l'adhésion de la République sahraouie et organisa un boycott de l'Organisation de 1984 à 19865. Certains États membres ont par la suite retiré leur soutien à la République sahraouie6.
Réforme du l'OUA
Le 3 juin 1991 fut conclu le traité d'Abuja qui prévoyait explicitement la création d'un marché commun à l'ensemble du continent avant 2025.
L’impulsion visant à relancer le processus d’intégration politique, qui apparaît indispensable aux yeux des dirigeants africains pour la croissance économique du continent, a été donnée en 1998 par Mouammar Kadhafi, alors « Guide de la révolution » de la Jamahiriya arabe libyenne. Le 9 septembre 1999 fut signé la déclaration de Syrte qui fixe l'objectif