Yaourt
La récente flambée des prix des produits alimentaires a pris de court la plupart des prévisionnistes, rappelant ainsi la vulnérabilité de toutes les projections à des évolutions imprévues.
Les prix mondiaux du blé, des céréales secondaires en particulier du maïs, et du riz ont pratiquement doublé. Les prix de ces produits, ainsi que ceux de la viande, du sucre et des produits laitiers, pourraient diminuer quelque peu ces dix prochaines années, mais ils vont probablement rester largement supérieurs à leur moyenne.
Cette flambée des prix des produits agricoles s’explique par le constat de plusieurs facteurs, notamment les périodes de sécheresse qui ont frappé les grandes régions céréalières. La dévaluation de la monnaie a aussi joué un rôle, puisque le prix de ces produits est
généralement régler en dollars. L’instabilité de l’économie mondiale semble également avoir contribué à la hausse des prix. Les prix augmentent lorsque l’offre ne satisfait pas la demande.
Baisse de l’offre, faiblesse des stocks, hausse continue des quantités utilisées pour la consommation humaine et l’alimentation animale, et forte croissance de la demande de biocarburants, tels sont les éléments qui ont rendu les hausses de prix exceptionnelles.
Le prix du pétrole et de l’énergie constituent un facteur décisif de l’augmentation des coûts de production des produits agricoles et alimentaires et, au final, des prix de ces biens sur le marché. Si, comme on le pense souvent, la récente hausse du prix du pétrole perdure, les prix des produits agricoles seront entraînés vers des niveaux moyens toujours plus élevés. La demande de matières premières pour la production de biocarburants devrait continuer d’augmenter
Ces prix élevés provoquent la hausse des prix alimentaires et toucheront le plus durement les pauvres, et notamment les urbains pauvres des pays à faible
revenu. Globalement, les pays en