La Corée du Nord couvre la partie nord de la péninsule située en Asie orientale. Elle est considérée comme une dictature féroce d’inspiration stalinienne fondée sur les mensonges de la propagande, les méfaits de la corruption et les souffrances d’une population de 24 millions d’habitants, aujourd’hui décimée par la famine. La situation de la Corée du nord est désastreuse. Les témoignages des rares voyageurs admis dans cette région de l’Asie orientale, la plus fermée du globe, font état d’un pays très dépendant des autres. Si la capitale, Pyongyang, vitrine du régime, a encore un peu d’allure, l’eau, l’électricité et le chauffage y font souvent défaut. En province, la plupart des usines ne fonctionnent plus, les objets manufacturés manquent et la pénurie s’étend dans les campagnes. Elle aurait fait 2 millions de morts en dix ans. Fuyant la faim, des familles entières mettent leur vie en jeu pour trouver asile en Chine. Seuls les fonctionnaires voyagent ; les citoyens ordinaires doivent se procurer une autorisation du Parti. Sont aussi présents le programme incessant de la propagande, le quadrillage policier à travers le réseau des informateurs mis dans chaque village, les camps de concentration. Le système repose aussi sur le contrôle absolu de l’information. Rien ne filtre du monde extérieur. La Corée du Nord vit en vase clos grâce à la censure, les postes de radio restant bloqués sur les seules fréquences officielles de l'État. Toute contestation est sanctionnée, passible du camp de redressement ou d’exécution. Le culte de la personnalité est porté à son paroxysme : Kim Il-Sung, le fondateur et le premier président de la république de Corée du nord est surnommé le " Président éternel ". Après sa mort, son fils, Kim Jong-Il, le succède et devient le leader incontesté appelé le " Dirigeant bien aimé ". Mais il meurt le 17 décembre 2011 et son troisième fils, Kim Jong-Un prend sa place de dirigeant le 28 décembre 2011 et devient le " leader suprême du parti et de