Zadig, candide, huron
L’ingénu : Voltaire (1767)
Huron (indien du Canada) arrive en Bretagne sur un bateau anglais et après une discussion découvre que l’Abbé de Kerkabon est son Oncle. Vit donc avec l’Abbé et sa sœur Mlle de Kerkabon. L’Abbé veut en faire son héritier.
L’Ingénu (texte 1 : p.82)
I. Le huron et les écritures
1/ La Bible
L’Abbé lui fait lire la Bible, il veut qu’il rentre dans les ordres. Il le lit avec naïveté : « il veut couper le nez et les oreilles à Pons Pilate ». A partir du moment qu’il accepte d’être chrétien il suit le texte à la lettre. Mais il y a un décalage entre le texte et la pratique.
2/ La logique du Huron a) La circoncision : citée dans le texte saint mais pas appliquée ⇨ Le huron pense qu’il faut être circoncis. Effet de comique. Frater = barbier-chirurgien ⇨ Mauvais chirurgien ! l. 6-7 : faire plaisir, plein de bonnes attentions. Mlle de Kerkabon (vierge et célibataire à 45ans) est affolé. Il pourrait se faire l’opération lui-même et rater…
b) La confession : aucune référence dans le texte/ usage courant A nouveau registre comique : refus de l’ingénu. Quand il se confesse il empoigne le requolet.
c) Riposte des religieux - explication fournie par des jésuites bas-bretons. Le prieur corrige les idées du Huron sur la circoncision. « Ce n’est plus de mode » - Lois de grâce : Nouveau Testament, adouci les règles. - Lois de rigueur : obéit à ce qui est écrit (Ancien Testament) L’argumentation est peu solide. Voltaire montre que disputer est totalement inutile. - La confession : Le jésuite dû chercher loin, dans St Jacques le mineur. Même quand le prieur trouve, le Huron lit toute la phrase. Le requolet doit aussi se confesser. Requolet = Franciscain Involtures des théologies, qui finissent par noyer le poisson : noie l’affaire. Beaucoup d’eux (religieux), mais certains ne sont pas ainsi. Le