Zadig ou la destinée: l'esclavage, chapitre 10
Voltaire est un écrivain des lumières du XVIIIe siècle. C’est un écrivain dit d’ « engagé » comme Victor Hugo, Marguerite Yourcenar, Montesquieu…. Il a publié son conte philosophique Zadig en 1747.
Dans la première partie, on parle de sa condition d’esclave avec son valet, vendu à un prix plus élevé que Zadig à son maître Sétoc.
Dans la seconde partie, un lien se tisse entre Zadig et L’Arabe Sétoc auquel il enseigne son savoir. Son maître Sétoc, surpris, le préféra à son valet pour ses qualités d’esprit.
Dans la troisième partie, Zadig rend un service à son maître. Un Hébreu, qui fort content d’avoir trompé un Arabe, s’appropriait les cinq cent onces d’argent qu’il lui avait prêté qui fut compté sur une large pierre. Zadig résolut l’histoire de la pierre (dernier paragraphe).
Zadig et son valet devenu esclave allèrent jusqu’en Arabie. L’intérêt de ce changement est principalement de faire avancer l’intrigue sur le plan de la narration et des idées. Cette situation est le symbole du dernier degré de l’échelle sociale. Mais Zadig est bien traité par son maître grâce à sa sagesse, sa sagacité (paragraphe trois). Cette situation le contraint à un retour sur soi, à des méditations sur l’univers et le destin.
Dans le texte, on retrouve le vocabulaire de la valeur des biens et des personnages. « Vendit, exposée en vente, l’enchère, vendu bien plus chèrement… ».
Ici, l’ironie réside toujours dans le texte mais elle est atténuée. L’absurdité rend un aspect comique de la scène. De la fréquence de ces thèmes tout au long du conte, on peut en déduire que Voltaire ne croyait pas à l’égalité naturelle des êtres