TFYVI"Ce soir la femme du torero dormira sur ses deux oreilles" a touché", "les gens", "ils ont refermé", "ils ont eu peur". A partir du troisième vers de la troisième strophe, tout un ensemble de termes désignent clairement le torero sans que ce nom ne soit à aucun moment clairement prononcé. Le narrateur parle de "danseuse ridicule", de "pantin", de "minus", de "fantôme", d'"acrobate" et de "poupée". Tous ces termes donnent une image très péjorative du torero qui devient de ce fait un personnage efféminé et couard qui se défile face au vrai combat entre "hommes".

Le contexte géographique

A deux reprises, la taureau parle de l'Andalousie et l'évocation de cette région espagnole est à chaque fois liée à la notion du "souvenir". D'une part, le souvenir apporte une certaine nostalgie à la réflexion du taureau. L'Andalousie est en effet une région où sont élevés un grand nombre de taureaux parmi lesquels les plus courageux et robustes seront destinés aux corridas. Le taureau pense donc avec nostalgie à sa jeunesse qu'il a passée en liberté dans les "prairies bordées de cactus" de l'Andalousie.

D'autre part, il est connu que les personnes qui sont sur le point de mourir, voient défiler devant leurs yeux le film de tous les éléments heureux de leur vie. On peut donc supposer que le taureau sent approcher sa fin et se remémore, malgré lui mais sans le regretter, les moments heureux de sa vie.

Le contexte espagnol dans la chanson

La chanson aborde une problématique issue du contexte culturel espagnol. Or, ce n'est pas seulement au niveau du fond, mais également au niveau de la forme que ce contexte espagnol apparaît. D'une part, la troisième strophe est entièrement rédigée en espagnol et d'autre part, des mélodies et rythmes espagnols apparaissent dans la chanson. On peut donc voir que, tout comme dans la poésie, dans la chanson, la forme joue un rôle très important avec la différence que la chanson a encore une corde de plus à son arc étant donné qu'elle