« A bout de course » est un film de Sidney Lumet, réalisé en 1988 avec comme acteurs principaux Martha Plimpton, River Phoenix, Christine Lahti et Judd Hirsch. L’histoire raconte la vie d’une famille en fuite, dont le père et la mère sont activement recherchés par le FBI après un attentat au napalm. Le fils ainé décide de mettre fin à cette vie de cavale après avoir rencontré un professeur de musique et sa fille dont il tombe amoureux.
Dans ce film, le thème de la politique est évoqué au début du film lorsqu’on apprend que le couple a commis un crime afin de se rebeller contre le gouvernement, il n’est plus abordé le reste du film que dans une scène lorsqu’un ancien ami de la famille, devenue terroriste, viens leur rendre visite et les incite à reprendre le combat mais cette fois avec des armes. Le thème de l’amour est omniprésent, l’amour entre les deux époux est intense car la mère a sacrifié une carrière prometteuse de musicienne pour se dévouer à la politique et suivre son mari. L’amour entre Danny et Lorna est très présent notamment lorsque Danny l’emmène se promener dans les bois ou que celle-ci le cache dans le placard de lorsque Mr Philips rentre dans la chambre. L’amour entre Annie Pope et son propre père est aussi très fort, car celle-ci a dû le quitter brusquement afin de ne pas se mettre en danger. Les relations familiales sont au centre du film, car la famille fuis le FBI afin de ne pas être séparés, la scène de l’anniversaire d’Annie Pope illustre très bien ce thème.
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J’ai plutôt bien aimé le film, car il met bien en avant les thèmes de la famille et de l’amour, mais c’est aussi une réflexion passionnante sur l’engagement et l’utopie des années 70 « A bout de course » décrit d'abord, avant tout, comment des parents pourtant aimants peuvent, au nom de leur idéologie, étouffer ou asphyxier leurs enfants. Dans ce drame mélancolique, voire élégiaque je trouve que le plus beau personnage est la mère de Danny, surtout lors de la scène où elle essaye