« A la manière d’Edgar Allan Poe, vous écrirez, la 2ème partie du texte, selon le point de vue de la jeune-fille » :

482 mots 2 pages
La première fois que je le vis, je fus littéralement subjuguée. Je sus immédiatement que ce serait lui et que je lui serais à jamais dévouée corps et âme.

Si seulement, à cet instant, j’avais su que ce jour-là serait pour toujours le plus beau, mais aussi le pire de ma vie, peut-être me serais-je enfuie à toutes jambes.

Mais, il émanait de sa personne tant de force, de puissance, de passion dès qu’il peignait, que je voulus, plus que tout au monde, croire que je pourrais moi aussi susciter chez lui une telle passion.

Si seulement j’avais su que le véritable amour de sa vie c’était son art, sa peinture et que rien d’autre ne pourrait jamais l’en détourner, peut-être aurais-je eu le courage de fuir.

Mais voilà, je ne voulus pas le savoir et nous nous marièrent, comme le dit la formule consacrée, pour le meilleur et pour le pire, enfin surtout pour le pire en ce qui me concerne.

Dés lors, sa passion pour son art ne fit que croître. Elle atteignit son apogée, lorsqu’un jour il se mit en tête de réaliser mon portrait. Nous vivions confinés dans la sombre et haute chambre de la tour. Nous y passions des heures, lui absorbé par son œuvre, désireux de réaliser le plus beau chef d’œuvre de toute sa brillante carrière ; moi tentant de prendre mon mal en patience, malgré ces nombreuses heures de torture, sans pouvoir bouger ne serait-ce qu’un cil, simplement par amour pour lui.

Au début, il acceptait que nos amis viennent parfois nous rendre visite pendant ces longues et interminables séances. Au fil des jours, moi qu’on disait auparavant, si belle, si gaie, si pleine de vie, je ne devins que l’ombre de moi-même. Nos amis s’en émurent vivement, tant ils étaient inquiets pour moi. Lui ne voyait rien, tant il était absorbé par sa tâche. Il finit par leur refuser l’accès de notre repère, afin que rien ne vienne perturber la quiétude de son atelier.

Jamais il ne vit qu’au fur et à mesure que son chef d’œuvre apparaissait sous ses coups de pinceaux, moi

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