A quel moment le personnage de roman est un être humain capable de souffrir et à quel moment il est comme un être de papier qui sert les objectifs de l’auteur
Depuis l’invention du roman au Moyen-âge, où il était appelé roman médiéval, jusqu’à aujourd’hui encore, le personne de roman est une pure et simple création de l’auteur. C’est une personne fictive, si différenciant d’une véritable personne et ayant différentes fonctions de personnage, il peut avoir la fonction narrative, ou celle actancielle, ou encore la fictive. Néanmoins il évolue au fil des années, et selon les époques, mais aussi selon les intentions de l’auteur. Le personnage peut sembler plus vraisemblable, et ainsi sembler être un peu plus qu’une simple invention de l’auteur. Nous allons voir qu’il est parfois considéré comme une personne non fictive éprouvant de réel sentiment. Mais il peut aussi être vu par le lecteur en tant qu’être inventé ayant pour seul objectif d’atteindre ceux de l’auteur. Il est légitime de se demander à quel moment le personnage de roman est un être humain capable de souffrir et à quel moment il est comme un être de papier qui sert les objectifs de l’auteur.
Tout d’abord nous allons voir que le personnage peut être perçu comme une personne capable de souffrir. En effet physiquement, certains personnages souffrent, sont malades (Pauline, Dumas ou Une page d’amour, Zola). Ils sont décrits physiquement comme des êtres humains et le narrateur en parle de façon à ce que le lecteur s’identifie au personnage. Il prend ainsi part à ses souffrances et d’une certaine façon il éprouve de la pitié envers lui. Il suit avec intérêt ses progrès et ses échecs. Certains personnages vieillissent au fil des pages c’est le du jeune sorcier Harry Potter qui grandit au court des 7 tomes.
Par ailleurs, dans les romans d’apprentissages, qui racontent l’histoire de quelqu’un en état confronté à des épreuves. Ils dénoncent généralement des problèmes sociaux. Ces romans-là se veulent réalistes et racontent des récits de vie. Comme par exemple dans les lettres Persanes, de Montesquieu, ou encore dans