A l'ouest rien de nouveau, un roman qui décrit la 1ere guerre mondiale
Le roman[modifier]Paul Bäumer est un jeune Allemand de 19 ans. Après avoir été soumis à un bourrage de crâne patriotique par leur professeur, Kantorek, tous ses camarades de classe et lui-même s'engagent volontairement dans l'armée allemande[3].
Après dix semaines d’entraînement, la rencontre du cruel caporal Himmelstoß et l’inimaginable brutalité de la vie au front, Paul et ses amis se rendent compte que leur idéal de patriotisme et de nationalisme sont de simples clichés vides de sens. La guerre agit comme une révélation et le jeune soldat se sent trahi par ses maîtres :
« Ils auraient dû être pour nos dix-huit ans des médiateurs et des guides nous conduisant à la maturité, nous ouvrant le monde du travail, du devoir, de la culture et du progrès – préparant l'avenir. Parfois, nous nous moquions d'eux et nous leur jouions de petites niches, mais au fond nous avions foi en eux. La notion d'une autorité, dont ils étaient les représentants, comportait à nos yeux, une perspicacité plus grande et un savoir plus humain. Or, le premier mort que nous vîmes anéantit cette croyance. Nous dûmes reconnaître que notre âge était plus honnête que le leur. Ils ne l'emportaient sur nous que par la phrase et l'habileté. Le premier bombardement nous montra notre erreur et fit écrouler la conception des choses qu'ils nous avaient inculquée. »
— Erich Maria Remarque, À l'ouest, rien de nouveau, chapitre I[4].
Tout au long du