Le film « C.R.A.Z.Y », écrit et réalisé par Jean-Marc Vallée, raconte une histoire d’un jeune homme homosexuel qui grandit dans une société homophobe dans les années soixante. Ces années représentent ceux de la Révolution Tranquille où le gouvernement de province a repris des secteurs auparavant gouvernés par l'Église catholique. Cependant, la religion était toujours dominante dans la famille comme on peut la voir dans celle de ce jeune homme. Un trait commun de l'Église est la dominance des hommes, un thème qui est très dominant lui-même dans ce film. Le jeune homme, Zac, est forcé à mener une vie de dénégation et se conformer aux règles de société dans cette période-là. Inquiet de la société catholique de Québec, de son père en particulier, Zac se bat à trouver son identité.
Premièrement, Zac est un déviant de société et le réalisateur du film décrit cette idée à partir du début du film. Sa mère, Laurianne, commence à avoir des contractions et est transportée à l'hôpital en quatrième vitesse où Zac meurt presque. Il frôle la mort, mais alors il y a une scène dramatique « à 00 :02 :34 » où il est fait tomber. Aujourd’hui, si une personne fait quelque chose de folle ou quelque chose irrationnelle, on lui demande « Est-ce que ta mère t’a laissé tomber sur la tête où tu étais un bébé ? » Cette scène décrit l'idée que Zac est endommagé ou il a des problèmes mentaux dont son père est convaincu quand mis en présence de la possibilité que son fils pourrait être un homosexuel. L'homosexualité n'est pas considérée comme normale et elle n'est toujours pas acceptée dans des sociétés à l'heure actuelle, donc il y a l’idée que quelque chose se trompe. Le père de Zac, Gervais, est convaincu que Zac a besoin de l'aide professionnelle et paye un psychiatre pour lui aider. Même lorsque Zac dit à son père ce que le psy dit « à 01 :13 :17 », son père n'est pas disposé à l'accepter. Le psy a décrit le scène « à 01 :06 :50 » comme « un acte manqué » pour révéler la vérité à son