D’histoire critique des sciences et technologies
Depuis l’invention des machines pendant la révolution industrielle, l’homme a besoin de plus en plus d’énergie pour faire fonctionner ses inventions. Après le charbon, l’homme utilise aujourd’hui majoritairement le gaz, le pétrole ainsi qu’un peu de charbon. Mais ces énergies fossiles ne sont pas éternelles et inépuisables. Pour le pétrole, par exemple, les estimations les plus optimistes font état de sa quasi-disparition dans moins de deux siècles. Ce n’est pas pour rien qu’on le nomme « or noir » et qu’il attise tant de convoitises, au point de générer des conflits armés…
Que fera l’homme lorsqu’il aura épuisé toutes les réserves d’énergie?
Afin que l’humanité ne tombe pas à cours d’énergie, des scientifiques ont cherché des solutions en suivant deux optiques. La première consiste en la découverte de nouvelles sources tandis que la deuxième exploite les énergies inépuisables (énergie solaire, hydraulique, éolienne,…)
Dans cet essai, je vais m’attarder sur les nouvelles énergies.
Comme première solution, les carburants de substitution ou biocarburants sont une bonne première source d’énergie alternative. Après une période d'engouement, les biocarburants font aujourd'hui l'objet de vifs débats. L'importante consommation d'énergie que nécessite leur production entraine qu'ils ne présentent, dans bien des cas, qu'un intérêt modeste sur le plan énergétique. Le caractère limité de leurs émissions de gaz à effet de serre par rapport aux carburants d'origine fossile apparaît aussi très variable. Sur un plan économique, enfin, la concurrence qu'ils exercent à l'égard des productions alimentaires par les superficies agricoles qu'ils mobilisent est de plus en plus soulignée, en particulier avec l'envolée des cours des principales denrées alimentaires enregistrée depuis 2006. Par exemple, les États-Unis ont développé la production d'éthanol, notamment à partir de maïs. Le bilan énergétique et l'écobilan