J'ai 15 ans et je ne veux pas mourir
551 mots
3 pages
George Clémenceau (1841-1929) Républicain convaincu, anticlérical, adepte de la philosophie des Lumières, admirateur de la Révolution française, George Clémenceau né en Vendée en 1841 dans une région royaliste. Il fait des études de médecine, mais son père, fervent républicain, lui donne également le goût de la politique. En 1865, en pleine guerre de Sécession, il se rend aux États-Unis où il reste près de 5 ans, y étudiant notamment les institutions. Il est de retour en France pour participer aux événements dramatiques de la défaite de 1870, de la chute du Second Empire et de la Commune. Maire de Montmartre puis député républicain à l'Assemblée Nationale, il s'oppose à l'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne. Bientôt il abandonne son cabinet de médecin pour se consacrer entièrement à la politique et au journalisme. Sous la IIIème République, il milite pour consolider cette dernière face aux royalistes. Ses idées s’opposent à celles de Jules Ferry. Patron de presse, il créé plusieurs journaux dont « La Justice » et « L’Aurore » et écrit de très nombreux articles (c’est lui qui publie le fameux article « J’accuse » d’Emile Zola étape majeure dans la lutte en faveur de Dreyfus).
Clemenceau accède au pouvoir en 1906: après avoir été ministre de l'intérieur, le voilà Président du Conseil (chef du gouvernement). Il fait preuve d’une fermeté intransigeante à fin d’interdire les mouvements sociaux, ce qui lui vaut la réputation de "premier flic de France" et de "briseur de grèves". Son caractère implacable lui vaut le surnom de : "Tigre". A nouveau dans l'opposition en 1909, il appelle à la vigilance devant la menace allemande et dénonce les insuffisances de l'effort de guerre français. Au cours des premières années de la 1ère guerre mondiale, Clemenceau proclame un patriotisme intraitable dans son journal baptisé "L'Homme enchaîné". C'est en novembre 1917, quand la situation de la France devient critique après la défection de la Russie,