L'étranger albert camus
À l'habitude de Camus à rédiger ses romans d'un point de vue omniscient, dans L'Étranger, Meursault est l'unique narrateur de cette histoire. La focalisation interne est justifiée par l'omniprésence du pronom personnel "je". Meursault reste un personnage troublé, qui n'arrive pas à s'exprimer; son expression est réduite. Le discours direct est très présent "vous ne voulez pas?" et les archaïsmes sont souvent ses seules réponses "non". Les trois temps principaux sont le passé composé, le présent et le futur "elle m'a demandé; je vois; j'accepterai" qui démontrent une expression minime, il ne cherche pas à détailler. De plus, on ne connait pas le personnage ou peu, ainsi que ceux qui l'entoure. Nous savons l'identité du personnage dans une parole rapportée "je vous laisse, M. Meursault", il refuse de parler de lui. Les marques temporelles tels que "aujourd'hui; hier" sont aussi très présente. C'est comme si Meursault tenait ici un journal, ou nous devons savoir par avance qui il est. Par ailleurs, Meursault est étranger au monde qui l'entour. Devant le décès de sa mère, il n'éprouve aucun sentiment de tristesse. Face à un événement tragique, sa réaction reste normale, peu ordinaire. Il en vient même à trouver l'enterrement pénible "pensionnaires déprimants". L'indifférence que Meursault porte a sa mère