L'art et le beau
I. Peut-on définir le beau ?
1. Existe-t-il des critères objectifs du beau ?
• Les différentes règles La nature ou les œuvres d’art seraient belles parce qu’elles obéissent aux règles de l’harmonie entre les sons, les couleurs ou les distances. Existence du nombre d’or 1,618 (lettre grecque phi en hommage au sculpteur grec Phidias (5ème av. J.C.) qui décora le Parthénon à Athènes. Le rapport entre la longueur et la hauteur est égal au nombre d’or de même que les rapports entre d’autres dimensions du bâtiments..
[pic] Le Parthénon, Athènes
[pic] Phidias, la statue d’Athéna
Cette statue respecte les mêmes proportions
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Ainsi que la pyramide de Khéops (2800 av. J.C.) Le rapport de la hauteur sur la demi base est égal au nombre d’or.
Les bâtisseurs des cathédrales utilisaient différentes mesures relatives au corps humain. Si on fait le rapport entre la 2ème mesure et la 1ère, entre la 3ème et la 2ème, on trouve toujours environ 1, . Le Corbusier, architecte français du 20ème siècle, conservera les mêmes proportions
On retrouve des règles de proportion pour juger de la beauté du corps humain. Léonard de Vinci dessine un modèle de ces proportions. [pic] L’homme de Vitruve Léonard de Vinci
L’idée que le beau doit obéir à des règles vaut jusqu’au 17ème siècle. Le théâtre classique doit répondre à la règle des 3 unités : unité de temps, de lieu et d’action. La poésie suit des règles de composition, sonnet, quatrain d’alexandrins, rimes, rimes croisées. Ces différentes règles sont énoncées dans L’art poétique de Boileau (17ème siècle), ouvrage écrit en alexandrins. • La remise en cause des règles Certaines figures géométriques existent peut-être dans la nature. La question reste ouverte. Néanmoins, de nombreuses règles sont propres à certaines époques et sociétés. Elles ont été remises en cause. La versification a été remise en cause