ASTROLOGIE Babylone fut le berceau de l’astrologie, à cette époque les scientifiques et philosophes réalisaient de nombreuses prédictions d’après le mouvement des sept planètes dont ils avaient connaissance : la Lune, le Soleil, Jupiter, Vénus, Saturne, Mercure et Mars. Après la chute des Babyloniens, les Assyriens héritèrent de ces connaissances qui s’imposèrent ensuite dans de nombreux pays tel que l’Inde, la Chine, la Perse et la Grèce. Ce fut avec les philosophes grecs que l’astrologie perdit ses liens avec les superstitions et la magie pour s’affirmer en tant que science. C’est à cette époque qu’apparurent les premiers horoscopes individuels. Héraclites établit à travers la théorie des contraires que chaque signe du zodiaque contient des éléments positifs et négatifs. Platon formula la théorie du rapport entre les éléments cosmiques et les phénomènes terrestres. Aristarque de Samos pressentit le mouvement de révolution et de rotation de la terre. C’est à lui aussi que l’on doit le rapport entre les astres et les couleurs, les métaux, les pierres. Hipparque fut le premier à observer les équinoxes et à établir un catalogue des étoiles fixes. Le développement de l’astrologie fut freiné par l’expansion de l’empire romain qui en interdit la pratique. Elle retrouvera sa splendeur avec la civilisation Arabe, qui permit à l’astrologie de connaitre son apogée en Europe, bien qu’elle fût déjà étudiée dans les universités d’Italie et d’Allemagne. Au Moyen-Age, l’astrologie considérée par l’Eglise comme suspecte à l’instar des autres arts divinatoires, car associés au paganisme, fut pratiquée dans les cours royales et continua à être étudiée par les érudits. A la Renaissance la découverte de l’héliocentrisme du système solaire par Copernic va provoquer une scission entre astrologie et astronomie, la première devenant une science divinatoire, la seconde une science pure. Cela n’empêchera pas certains astronomes comme Galilée et Kepler de pratiquer l’astrologie. En France