L'audiovisuel influence-t-il ses sociétés?
. Etant donné que le secteur de la télévision a fortement augmenté ces dernières années, cela entraîne la diminution des entrées en salle de cinéma. Ceci entraîne une crise majeure des cinématographies nationales dans quasiment tous les pays du monde, excepté les Etats-Unis et la France. Pour le cinéma, France Télévisions c'est plus de 50 millions d'euros de financement par an qui bénéficient à 60 films français sur 180, soit un tiers du cinéma français. Cela représente un investissement moyen de 800.000 euros par film aidé, sur un budget moyen de 4 à 5 millions d'euros par film. En clair, entre 1/5 et 1/6 du budget total d'un film est financé par France Télévisions. Il y a différentes sources de financement pour un film : Les fonds propres du Producteur : ce sont des sociétés de productions, des chaînes de télévision (Arte France Cinéma, France 2 Cinéma, France 3 Cinéma, M6 Films, Studio Canal, TF1 Films Production) et, tout récemment, l’opérateur France Télécom via «Studio 37-Orange». Ils représentaient un peu plus du quart du financement de la production d’un film en 2006. Cette même année, «les producteurs français ont contribué pour près de 275 millions d’euros au financement des films à majorité française», note ainsi Unifrance dans un rapport présenté lors du 5e Rendez-vous franco-allemand du cinéma, en novembre 2007, à Versailles.
Viennent ensuite les fonds des chaînes de télévision, sous la forme de préachat des droits de diffusion, qui représentent environ un quart du financement (à distinguer de la coproduction via la filiale cinéma des chaînes). Enfin, d’autres acteurs peuvent participer au financement d’un film: les Sociétés pour le financement de l'industrie cinématographique et audiovisuelle (Sofica), qui permettent aux contributeurs de réduire leurs impôts; le soutien sélectif qui consiste en une avance sur recette de films choisis (ces aides sont attribuées en fonction du scénario,