L'humanisme
L'invention de l'imprimerie par l'allemand Gutenberg permet la publication élargie de la bible ainsi que d'ouvrages antiques. Les textes vont être traduits en langues vulgaires, ce qui les rendra accessibles non plus seulement au Clerc. Les érudits de l'époque, comme Rabelais, Érasme ou Montaigne, voient alors de nouvelles sources de savoirs s'ouvrirent à eux et décident donc de les investir. En effet, les Humanistes (nom donnés à ces personnes) sont en quête constante de savoir et de nouvelles manières de réfléchir pour améliorer leur faculté de jugement sur le monde qui les entoure.
L'élargissement de l'éducation est au cœur de ce mouvement alors qu'elle est très contrôlée par l'Église. Selon plusieurs humanistes, une éducation idéale doit être riche et diverse. Cependant on ne doit pas seulement avoir de nombreuses connaissances, comme le montre Montaigne dans ses Essais sur la critique du pédantisme, mais il faut avant tout savoir les mettre en pratique, développer son esprit et l'inciter au raisonnement. Savoir juger et critiquer est très important. Dans Gargantua de Rabelais, l'abbaye de Thélème montre l'éducation type de l'humanisme. En effet, dans cette abbaye, la communauté développe son esprit créatif en composant des œuvres littéraires. Ainsi ils améliorent leur esprit critique. Grâce à ce développement de l'esprit et de la raison, les humanistes pense que l'homme est bon et qu'il peut agir selon son libre arbitre. Pour eux, ce sont toutes les règles qui l'entoure qui le pousse au vice. Érasme le démontre car pour lui, l'homme ne nait pas homme, il le devient.
Au contraire, au Moyen Age, l'homme n'est qu'une simple création de dieu qui a péché (la faute originelle avec le mythe du Paradis) et qui