L' histoire de la nv
On peut dater l’acte de naissance de la nouvelle vague avec le court métrage de Jacques rivette, le coup du berger. Il tourne ce film dans des conditions semi professionnelles, dans l’appartement de Claude chabrol producteur délégué du film pour le prix de la pellicule.
Le coup du berger donne le départ d’une série de courts métrages réalisés par les jeunes des cahiers, séduits par les conditions semi professionnels du tournage et le peu de moyens employés.
Ainsi, chacun y va de son court métrage, Eric Rohmer avec Véronique et son cancre 1958, jean Luc Godard avec Tous les garçons s’appellent Patrick 1957, et puis Truffaut avec Les mistons 1957.
En 1958, Chabrol est le premier à se plonger dans le long métrage. Grace à un héritage il réalise les cousins et le beau serge. Ce passage à l’acte donne naissance à une formidable aventure collective .
Truffaut : les jeunes qui ont put trouver des capitaux par leur famille- cas de louis malle, chabrol, Truffaut- ont fait les premiers films de la NV, mais le succès de ces premiers films à permis à ceux qui venaient derrière et qui n’auraient put réunir tout de suite des capitaux, de trouver des financements auprès de producteurs opportunistes. En deux ans, tous ceux qui voulaient faire des films aux cahiers l’ont fait. Ces films ont été conçus dans la même optique que « Hiroshima mon amour », en prévoyant le pire. Ce sont des films qui ont été tournés dans de telles conditions d’économies qu’une exploitation minime suffit à les amortir.
Truffaut justement abandonne la critique et tourne les 400 coups. Pour sa première réalisation, Truffaut entre dans le monde de l’enfance et en saisit la vérité. Il rompt définitivement avec le cinéma traditionnel. Au festival de Cannes le film fait l’évenement.les ventes à l’étranger rapporte le deux fois le budget du film. Le terme « nouvelle vague » fait désormais fureur, le monde entier s’en empare.
Le phénomène jeune emporte tout sur son