Pour certains, l’action collective permet la prise de parole légitime dans l’espace public de certaines catégories de population. Pour d’autres, l’action collective se résume à la défense d’intérêts spécifiques qui entrent en conflit avec la légitimité acquise par les décideurs suite à des élections. À partir d’exemples, expliquer ces deux positions et faites-en une évaluation L’action collective est une action qui se développe sous différentes formes. Les principales formes de cette action sont la démocratie participative et la démocratie représentative. Elles constituent toutes deux une forme d’action collective soutenue par différents auteurs. Nous allons tout d’abord, commencer par définir chacune de ces positions. La démocratie participative est un modèle politique alternatif qui a pour idée de départ de mettre au centre du processus le citoyen et non le représentant dans le processus de décision, c'est-à-dire que le gouvernement cherche à accroître l’implication et la participation de la population dans le débat public et la prise de décision qui en suit. De plus, la démocratie participative s’inspire des concepts mis en place, en 1960, dans de nombreuses entreprises sur l’organisation et l’amélioration des postes de travail . La démocratie représentative ou régime représentatif ou gouvernement représentatif est un régime politique dans lequel on donne le droit à un organisme de représenter une nation ou une communauté. La volonté des citoyens s’exprime par la médiation de représentants élus qui incarnent la volonté générale, votent la loi, et contrôlent éventuellement le gouvernement. C'est une forme d'aristocratie en ce sens où se sont les meilleurs, selon les électeurs, qui détiennent le pouvoir . Nous allons dans une première partie expliquer ce qu’est la démocratie participative aux travers de l’action collective permettant la prise de parole légitime dans l’espace public. Puis, nous verrons dans une deuxième partie, les apports de la démocratie