L'albatros, premiere partie
Première partie de commentaire
Cette anecdote est un témoignage sous la forme d’un poème où l’opposition prend une place considérable. Baudelaire nous rapporte une anecdote dont il aurait pu être témoin pendant un voyage avec l’utilisation du présent de narration. En effet, l'adverbe "souvent" v.1 explique que l’histoire qui va suivre est une habitude. " A peine les ont-ils déposés" v.4 est le début du témoignage, car il donne une indication de temps précise par rapport à l’action qui va suivre et donc un exemple indiquant pourquoi les « hommes d’équipages Prennent des albatros » v.1-2.
Le fait que Baudelaire utilise le mot « planches »v.4 n’est pas anodin, c’est en référence au monde du spectacle, puisque, si les marins capturent des albatros c’est dans le but de se divertir comme l’indique « pour s’amuser »v.1. Le poète dénonce la maltraitance de l’albatros par les marins qui « agace son bec avec un brûle-gueule »v.11 donc avec une volonté de faire mal, « mime » pour de se moquer. Il fait en sorte que cela nous paraisse encore plus horrible en montrant que l’albatros ne le mérite pas, puisqu’il est « un compagnon »v.3 qui, en effet, est sensé divertir mais pas au détriment de lui même. Et que c’est une honte d’abîmer une beauté presque divine avec le champ lexical de la royauté« vastes oiseaux »v.1, « rois de l’azur »v.10, « grandes ailes blanches »v.7, « si beau »v.10, « prince des nuées »v.13, « géant »v.14. Les marins les ramènent sur terre pour les rabaisser et les albatros deviennent « maladroits et honteux »v.6, « piteusement »v.7, « traîner »v.8, « gauche et veule »v.9, « comique et laid »v.10, « infirme »v.12. De plus les nombreuses exclamations montre que Baudelaire plaint et montre de l’empathie envers l’albatros.
Dans la dernière strophe, on s’aperçoit que la personnification de l’albatros tout du long du poème « compagnon »v.3, « maladroit »v.6, « voyageur »v.9, « infirme »v.12. avait un but, de faire une allégorie