L’Albatros - Introduction L'albatros de Charles Baudelaire, poète du 19e siècle, a probablement rédigé ce poème au cours de son voyage dans l'Océan Indien. Cette œuvre s'inscrit parfaitement dans le romantisme de l'époque étant donné que l'écrivain réussit à transmettre son désespoir au lecteur. L'albatros représente en fait le poète incompris, mélancolique et exclu de la société, ce dernier n'arrive pas à s'identifier aux hommes et s'enferme dans son monde aspirant à la liberté et à la prospérité. - Développement Cet écrit allégorique se compose de 4 strophes, toutes formées de 4 vers. La structure métrique de chaque quatrain est constituée d'alexandrins (12 syllabes), de plus les hémistiches sont réguliers, excepté pour les vers onze, treize et quatorze. Les trois premières strophes soulignent une alternance de rimes féminines et masculines tandis que celles du dernier quatrain sont exclusivement masculines. En outre le lecteur remarquera la présence de rimes croisées pour les trois premières strophes et de rimes plates pour le dernier quatrain. Finalement il est important de souligner le caractère dominant des rimes suffisantes tandis que les rimes riches sont nettement plus sporadiques. Il est normal de se demander pour quelle raison Charles Baudelaire débute le poème avec le terme "souvent". Au cour des trajets à travers le océans l'équipage ainsi que les passagers s'ennuient et ils se divertissent cruellement à maintes reprises en se moquant des albatros. Le verbe "prendre" a une connotation négative, en effet il implique l'idée de capture facile et sans scrupule. Cet acte de "chasse" inexcusable souligne le comportement barbare des marins. Le deuxième alexandrin a une fonction explicative, car les albatros sont décrits comme de vastes oiseaux des mers qui sont obligés de suivre le navire. L'utilisation de l'adjectif qualificatif "vaste" s'explique par le fait que l'envergure d'un tel "prince des nuées", métaphore utilisée pour désigner