L'albatros
L'albatros traduit chez Baudelaire la conscience d'être différent des autres. Baudelaire a recours à une image très suggestive pour dépeindre sa propre condition dans une société qui l'ignore complètement. L'image de l'albatros capturé évoque l'idée d'un être totalement étranger au monde qui l'entoure. Baudelaire faisait partie de la génération des poètes maudits, c'est-à-dire non compris par les gens de son époque. Les trois premières strophes concernent l'albatros tandis que la dernière est dédiée au poète.
La dernière strophe débute par le poète qui associé « au prince des nuées » montre une identité semblable non pas avec les hommes d’équipage mais l’albatros. « exilé sur le sol » évoque donc comme l’albatros qu’il est inadapté au monde des hommes mais destiné à celui du ciel. « Le roi d’azur » est plus fort que « le prince des nuées ». ce dernier évoque un avis de tempête. Il parle du poète avec des thèmes un peu différent de ceux de l’albatros. Les deux derniers vers vont expliciter ces différents qui font du poète un être surhumain. Le poète se sent incompris par les hommes. Cette hostilité est montrée avec « huées ». Il y a un hiatus avec le h. On remarque à la fin du poème, une rime de plus en plus fréquente [é]. Ce dernier vers résume le poème et s’applique à l’albatros, tout comme au poète avec l’idée de compréhension avec les hommes. L'albatros représente en fait le poète incompris, mélancolique et exclu de la société, ce dernier n'arrive pas à s'identifier aux hommes et s'enferme dans son monde aspirant à la liberté et à la