L'alcoolisme et la violence
Le thème ici que je vais aborder est celui de l’alcoolisme, plus précisément celui du lien entre l’alcool et les violences. En effet, l’hypothèse d’une relation causale entre l’usage d’alcool et les actes violents n’a jamais été démontrée intégralement et il semble certain que cette relation ne serait pas systématique et ne concernerait que certains individus en certaines circonstances. L’extrême complexité de la relation alcool et violence est de mieux en mieux établie, sa variabilité selon les individus et les circonstances également. Mais pour autant les publications sur le lien entre consommation d’alcool et violence sont rares, tant en médecine ou en santé publique, du moins en Europe; et c’est pour cela qu’au Etat Unis, de nombreuses données quantitatives ont été enregistrées dans les années 80 fessant ainsi avancer les recherches concernant la question de l’alcool.
D’une manière générale, il est difficile de mesurer ce phénomène et de comparer les différentes études tant les limites sont difficiles à définir, qu’il s’agisse de la nature des violences (violence physique et/ou verbale, harcèlement….) ou du cadre dans lequel elles s’exercent (intra familiale, en société, sur la route…). Par ailleurs, une certaine familiarité avec les buveurs nous donne une illusion de la connaissance de ce phénomène ce qui complexifie le traitement des malades alcooliques. Ainsi, la problématique alcoolique tend à s’effacer devant d’autres dépendances, moins complexes et moins prégnantes telles que le tabagisme qui fait partie des drogues de premières dépendances. Mais cependant, cette addiction n’attaque pas les capacités psychiques, ne compromet pas la tranquillité des familles ainsi que leur avenir et n’induit pas à une déchéance sociale. Il est donc important