L'américanité de jean rivard le défricheur
La littérature du XIXe siècle comporte une panoplie d'oeuvres intéressantes, dont les romans du terroir, en particulier Jean Rivard, le défricheur sur lequel porte cette dissertation, car elles rendent compte, par le biais de récits fictifs ou réels, de l'Histoire sociale et politique ainsi que des us et coutumes du Québec à cette époque d'une façon plus alléchante que le font les livres d'Histoire. Ces romans nous apparaissent d'abord comme des romans agriculturistes, colonisateurs et patriotiques. Ce roman qui a paru pour la première fois en 1862 dans la revue Les Soirées canadiennes, revue fondée entre autres par Gérin-Lajoie, est une oeuvre de très grande qualité puisqu'elle a été le coeur de nombreuses critiques et analyses. Les possibilités de sujets d'analyse de Jean Rivard, le défricheur sont tellement nombreuses qu'il est difficile de décider lequel de ces thèmes ou sujets pourrait être plus intéressant qu'un autre à étayer. La religion était le premier choix de sujet de cette dissertation, ensuite le thème de l'idéologie de la campagne a été une autre possibilité. Mais le manque de connaissance sur le sujet s'est révélé un obstacle. Après avoir passé en revue les différents sujets possibles, quelques questions sont survenues. Qui est Gérin-Lajoie ? Dans quel but a-t-il écrit ce récit ? Que disent les critiques au sujet de ce roman ? Les réponses à ces questions ont été trouvées dans les compte-rendu d'Ollivier Hubert, professeur adjoint au département d'histoire de l'Université de Montréal et chercheur au Centre interuniversitaire d'études québécoises, de Gabriel Dussault, du département de sociologie de l'Université Laval, et de Pierre Trépanier, du département d'histoire de l'Université de Montréal, sur l'oeuvre de Robert Major1. Ces critiques proposent une lecture plus approfondie de Jean Rivard ainsi qu'un thème subtile du roman ; Jean Rivard, le défricheur un roman utopique