L'art abstrait avant 1945
Première abstraction : l' orphisme
En 1912, Apollinaire traite de l'orphisme. Le baptême officiel de l'orphisme date du salon des indépendants de 1913. « C'est effectivement Apollinaire qui avait inventé le terme (orphisme : culte rendu à Orphée) et l'avait employé publiquement pour la première fois lors d'une conférence sur la peinture moderne prononcée à l'occasion du Salon de la section d'or en octobre 1912. Qu'entendait-il par là ? Il semble qu'il ne l'ait pas très bien su lui-même et, plus encore, qu'il n'ait pas très bien su quelles limites assigner à cette nouvelle tendance. En fait, la confusion qui règne encore au sujet de celle-ci provient de ce qu'Apollinaire mêla inconsciemment deux problèmes qui étaient certes connexes, mais dont il eût fallu souligner la spécificité avant d'essayer d'en faire la synthèse : d'une part la création par les Delaunay d'un moyen d'expression picturale entièrement fondé sur la couleur, d'autre part l'élargissement du Cubisme initial par la naissance simultanée de plusieurs tendances plus ou moins hétérodoxes ».(http://www.larousse.fr/encyclopedie/peinture/orphisme/153667)
Les représentants de ce mouvement sont entre autre Piccabia, Robert et Sonia Delaunay. En 1912, le premier contact avec le public à lieu durant le salon des indépendants.
Picabia (1879-1953) Traduit dans Udnie, jeune fille américaine ; danse, 1913, le souvenir d'une scène animée par une américaine durant une traversée de l'Atlantique.
La composition éclatée repose sur l'idée de l' exaltation du rôle dynamique de la couleur étalée par plan, élément imaginaire, imbrication structurelle, souple et sentiment de musicalité.
Picabia est un artiste complexe et cultivé, il s’intéresse à la musique, à la scène. Orphisme et futurisme s'entrechoquent.
Diavghilev, chorégraphe tente de faire une synthèse avec l'idée d'art total, notamment, à partir des opéras des Wagner.