L'art comme mémoire
Problématique : Comment préserve-t-on la mémoire et qu'apportent les artistes ?
Introduction
Par définition la mémoire est « une activité biologique et psychique qui permet de conserver et de restituer des informations. »
On parle aussi bien de mémoire individuelle que de mémoire collective. Il existe plusieurs type de mémoires : visuelle, auditive, de l'odorat et du toucher.
Les artistes utilisent tous ces types de mémoire pour nous émouvoir à travers leur art.
Nous avons une mémoire sélective qui fait appelle aux souvenirs et aux émotions, elle nous sert au quotidien, sans elle nous ne pourrions pas vivre, c'est toute la complexité du mécanisme de notre mémoire.
I. Les mécanismes de la mémoire
A. Qu'est ce qui va faire qu'on va s'en souvenir ?
Les émotions plus ou moins fortes que l'on a ressenties a un moment de notre vie, vont faire que l'on va s'en souvenir plus ou moins bien : c'est la sélection.
Avec le temps la mémoire sélectionne de plus en plus. La société nous impose des mémoires, c'est la mémoire collective. L’histoire, nous enseigne cette mémoire collective. On construit des monuments pour rappeler cette mémoire ou histoire collective car la mémoire est fragile.
B. Pourquoi veut-on s'en souvenir ?
On veut s'en souvenir pour connaître, pour se rappeler, pour ne pas refaire les mêmes erreurs et pour survivre. Si nous n'avions pas de mémoire on ne pourrait pas se souvenir de grandes catastrophes comme Hiroshima ou la seconde guerre mondiale. On pourrait donc être amené à refaire les mêmes erreurs et à connaître les mêmes drames.
II. La mémoire par la musique
œuvre :« Thrènes à la mémoire des victimes d'Hiroshima » de Krzystof Penderecki.
A. Introduction sur l’œuvre.
K. Penderecki a composé Thrène à la mémoire des victimes d'Hiroshima entre 1959 et 1961. Cette œuvre écrite pour 52 instruments à cordes s'appelait à l'origine 8'37'', c'est-à-dire la durée de l'attaque d'Hiroshima le 6 août