L'art dégénéré - guernica
Cette étude a été faite dans le cadre du prolongement de l’étude du livre « Inconnu à cette adresse » où il est fait référence à l’art dégénéré dans l’Allemagne nazie.
• L’art dégénéré
On parle aussi d’autodafé nazi. En effet ils brulaient les tableaux trop « libérés » qui iraient à l’encontre du régime dictatorial.
Deux expositions :
- En 1935 à Nuremberg
- En 1937 à Munich.
Ces expositions discréditaient les artistes, et elles leurs avaient souvent étés confisquées. C’est Adolf Ziegler qui avait dirigé ces expositions. Sur ordre de Goebbels, près de 4829 tableaux avaient étés détruits, car comme le dit Picasso « la peinture n’est pas faite pour décorer les appartements. C’est un instrument de guerre offensive et défensive contre les ennemis. ».
• Guernica (349,3 x 176,6 cm)
C’est une peinture de Pablo Picasso, le fondateur du cubisme (1881-1973).
Lorsqu’il apprend dans la presse le bombardement de la ville basque de Guernica, il décide de dénoncer ce drame avec ce tableau.
Il ressort de ce tableau la souffrance et tristesse, dans les yeux, avec la petite fleur à demi fanée, les amoncellements horribles de corps meurtris, démembrés, voire morts. Le noir, omniprésent, montre cette douleur. Les gens hurlent, comme un appel à l’aide ; on voit un mouvement de fuite (le deuxième personnage en partant de la droite vers la gauche). Les bras sont tendus en signe de détresse et d’impuissance, les corps couverts de cicatrices. Le minotaure fait ressortir le côté animal que donne la guerre aux hommes. L’oiseau, qui représente la liberté, est en train de choir. Ils sont dans un lieu intérieur (comme à l’intérieur de soi, que la guerre change aussi) ; il y a peu d’ouvertures et elles semblent inaccessibles. On dirait que le cheval écrase les humains, symbole de la bestialité qui prend le dessus sur l’humanité. Le papier journal dénonce la censure (entre autres de la presse), car c’était une des plus grandes restrictions de liberté durant