L’art favorise-t-il la liberté?(rédaction complète de la 1ère partie, en partie de la 2ème) Dans l'œuvre d’art comme dans la vie d’un artiste, il semblerait qu’il existe une certaine absence de pesanteur, ou des possibles que nous rêvons, peut-être, d’accomplir, mais que nous ne réaliserons jamais. Ainsi Rimbaud semble n’avoir connu aucune des pesanteurs sociales de son époque: poète à 18ans, homosexuel, aventurier...De même, la poésie surréaliste fait sauter tous les carcans de la poésie traditionnelle: plus de rime, plus de vers parfois, un sens métaphorique difficile...Autrement dit, l’artiste, l’activité artistique comme l'œuvre paraissent jouir d’une liberté hors du commun. Si l’art favorise la liberté, c’est parce qu’il nous semble le lieu privilégié de l’expression et de l’exercice de cette liberté. Nous lui accordons la finalité de nous faire éprouver une liberté qu’aucun autre domaine ne permettrait. Par art, il faut entendre ici ce que l’on appelle les Beaux-Arts, productions spécifiques à envisager selon le point de vue du créateur et de l’amateur. De plus, le verbe favoriser signifie encourager l’accomplissement d’une action mais aussi accorder un statut privilégié à quelqu’un ou quelque chose. Enfin, négativement, la liberté se définit comme l’absence de contrainte ou de sujétion; et positivement, elle est aussi, d’une part, la possibilité de choisir, d’autre part, l’autonomie par laquelle j’obéis à mes propres lois. A cela il faut ajouter que la liberté s’exerce de manière efficiente, et c’est pourquoi il existe des libertés: d’expression, de mouvement...portées par le droit, la loi. Dès lors, de quelle liberté l’art permet-il le développement? Encourage-t-il l’absence de contrainte? Est-il le lieu privilégié de l’exercice de l’autonomie? Pour résoudre notre problème, nous nous demanderons en quoi l’art favorise la liberté et dans quelle mesure il la contrarie. Contrairement à d’autres activités, la production artistique semble sans contrainte: là où