L'assommoir
La maison de la goutte d’or
L’assommoir, Emile Zola
1) Ce texte est extrait du chapitre II de l’assommoir d’Emile Zola. Dans le premier chapitre, Lantier est parti avec adèle, une brunisseuse, laissant Gervaise seule avec Etienne et Claude, 4 et 8 ans. Pendant ce chapitre, Gervaise va également se battre au lavoir avec Virginie, la sœur d’adèle. Dans le chapitre II, dans la description que l’on étudie, Gervaise accompagne Coupeau chez sa sœur et son beau-frère, les Lorilleux.
2) cet extrait est un texte descriptif. En effet, il y a la présence de verbes de perception tels que « examinait », l.3, « paraissait » l.7, « voyait » l.15, et « entendait » l.36. De plus, de nombreux adjectifs de couleurs sont utilisés : « persiennes noires » l.4.
On peut aussi dans ca texte trouver des verbes à l’imparfait de description : « s’élevait » l.8, « paraissait » l.7
La maison est par moment assimilée à une personne humaine, des termes tels que « elle s’élevait » l.8, « ses flancs non crépis » l.11, « mâchoires caduques et baillant dans le vide » l. 13.
3) la vision de la goutte d’or peut d’abord produire un effet pessimiste puis un effet de peur sur le lecteur. D’après cette description, la maison semble très mal entretenue ; en effet, il y a ici le champ lexical de la misère, « lames cassées » l.5, « u air de ruines » l.5, « gargotes graisseuses » l.6, « couleur de boue » l.12, « mangées de lèpres jaunes » l.21-22, « leur fonte rouillée » l.24, « des logements trop petits » l.30 « lâchaient des bouts de leur misère par toutes les fentes » l.30-31 et « misère entrevue » l.55
Zola emploit des couleurs sales pour décrire cette maison : « grise » l.21 « jaunes » l.22 « vert glauque » l.25 « noirs » l.4
Il y a également le champ lexical de la saleté, « pourrissant et s’émiettant » l.10, « emplâtrée d’ordure » l.29, « boueuse » l.33, « noires de poussières » l.35
Aussi, la maison peut faire peur car elle est « immense » l.35, elle a une «