COMMENTAIRE LITTERAIRE

Pour Zola, théoricien du naturalisme, le romancier se doit d’être un observateur, doublé d’un expérimentateur. C’est au titre d’observateur qu’il s’est livré à de minutieuses enquêtes sur le terrain. Dans son roman, Zola nous fait preuve de déterminisme et dans ce texte, il nous fait ressentir les sentiments des personnages. Gervaise ressent de l’angoisse face à l’alcool et l’exprime dans le texte (ligne 5) au style direct : « Oh ! C’est vilain de boire ! » (ligne 8) au discours direct. Coupeau lui aussi est répugné face à l’alcool (ligne 10 et suivantes) au discours indirect libre et donne une raison au discours direct (ligne 17) : « Dans notre métier, il faut des jambes solides ». Les personnages parlent de leurs antécédents familiaux. Les personnages parlent de leur passé familial, Gervaise nous raconte « qu’elle avait failli en mourir un jour, et ça l’avait dégoûtée, elle ne pouvait plus voir les liqueurs », Coupeau lui, disait qu’il ne pouvait plus boire car « Papa Coupeau, qui était zingueur, s’était écrabouillé la tête sur le pavé de la Rue Coquenard, en tombant, un jour de ribote, de la gouttière n°25 ; et ce souvenir, dans la famille, les rendait tous sages. […] ». Gervaise et Coupeau imaginent leur vie et la décrive. Gervaise nous fait part de ses rêves, où l’alcool ne trouve pas sa place : « Les regards perdus, rêvant » (ligne 19-20), elle nous parle de son idéal (ligne 11) et de ses désirs (ligne 24) mais Coupeau lui, désire avoir une vie rangée et organisée. On voit aussi qu’à la fin du texte, la relation du bonheur sans alcool est explicitement exprimée. Le café « L’Assommoir » apparaît dans le texte comme un lieu attirant. En effet, « L’Assommoir » est un lieu de rencontre. La prune de Gervaise et de Coupeau nous paraît sans danger mais on remarque aussi que Gervaise s’attarde dans ce lieu, elle est curieuse de savoir le fonctionnement de cette machine fascinante, l’alambic. Par la suite, Coupeau lui