L'assommoir
« Gargantua » a été écris par Rabelais au XVIe siècle, c’est de la que vient le mot gargantuesque.
Lecture analytique :
Auteur : Zola, XIXe siècle, naturalisme
Genre : récit, roman
Thème : description d’une scène de banquet
Registre : satirique
But de l’auteur : portrait des personnages appartenant à la classe ouvrière, dénonciation de la misère/du manque, peinture d’une société, visée didactique
Introduction :
- Auteur ? Siècle ? Mouvement ?
- L’œuvre ? Situer le passage (ici : chapitre 7, centre du roman)
- Présenter l’extrait : de quoi ça parle ?
- Problématique : Pourquoi l’auteur fait-il des caricatures ? Que dénonce Emile Zola ? Comment dénonce-t-il la misère ? Comment choque-t-il le lecteur ? La description du banquet ?
- Annoncer le plan
I. Un festin pantagruélique
Zola dénonce l’excès par l’évocation de l’indigestion, le champ lexical de la maladie. Ils se goinfrent jusqu’à s’en rendre malade.
L.20-21 : « 15 jours au lit, le ventre enflé »
L.30-31 : « s’en fourrer jusqu’aux oreilles »
> Absence de contrôle et paradoxe qui mène les convives a se rendre malades
> Oie gigantesque qui n’en finit plus
>> Obscénité : Zola évoque la sexualité par le biais d’images, de portraits
> Le vin : afflue de la seine « inondation » image visionnaire, comparaison + répétition ; eau qui abreuve les terres, image positive, joyeuse.
II. Un festin carnavalesque
Le plus dit le moins : ce festin a une fonction subversive, il dénonce le spectre de la faim ; fonction carnavalesque (L.33-34) les faces sont comparées à des derrières de bourgeois → les ouvriers portent des masques grotesques, dévalorisants. Le festin des ouvriers est un moyen ponctuel de promotion social et de ressembler aux riches le temps d’un repas. Mais la comparaison « faces = derrières