L'autobiographie
Au XIX e siècle, le »culte du moi » exprime les angoisses du moi (l’individualité, la personnalité) qui souffre, qui hésite, qui doute, à l’intérieur d’un siècle tourmenté, ballotté entre son conformisme et ses idéaux.
Les écrits qui y sont rattachés sont la publication des journaux d’écrivains et de leur correspondance, la publication de mémoires.
Les titres des autobiographies du XXè siècle sont plus « vastes » et « indéterminés ». C’est-à-dire que lorsqu’on lit le titre on ne voit pas tout de suite que ce livre est une autobiographie, le titre fait plutôt penser a un roman ou une fiction, ce n’est pas personnalisé « Feraoun le fils du pauvre : en employant l’article indéfini le cela peut-être n’importe qui, la peur… » alors que dans le titre de l’autobiographie de Rousseau « les Confessions » dès le début on sait qu’il va parler de lui, c’est intime, très personnel, il se « confesse » au lecteur.
Les nouvelles formes d’autobiographies sont la photographie, les films, la BD. Ceci permet de toucher un plus grand public (d’âges différents, de cultures différentes…). L’apport visuel (paysage, objet, personnage…) peut permettre de mieux comprendre le climat de l’époque, du moment ; les expressions et les mimiques des personnages peut aider à mieux « cerner » les personnages, l’histoire….
Pour Sartre, Freud et Malraux l’autobiographie n’apporte pas grand-chose car la personne qui raconte sa propre vie ne peut le faire qu’en la racontant à sa façon et souvent en l’embellissant car on l’a raconte souvent comme on veut qu’elle soit