L'eau
A°/ Des aménagements coûteux fiancés par les Etats
Toutes les possibilités techniques d’accès à l’eau évoquées plus haut ont un coût financier extrêmement élevé. Ainsi le dessalement donne une eau dont le prix de revient est de 1,8 à 2,7 dollars / m3. Barrages, forages et conduites représentent également des investissements extrêmement lourds : longuer conduite ravitaillant La Mecque (à partir carte et échelle).
Le coût financier énorme de ces réalisations explique qu’en cette matière l’initiative revienne aux Etats. Eux seuls ont les moyens de les financer, surtout dans le cas des riches monarchies pétrolières du golfe (Koweit, Arabie Saoudite).
B°/ Des objectifs divers
Les Etats menant ces politiques ont des objectifs très variés. Ceux-ci peuvent être : l’approvisionnement en eau potable (cf plus haut) l’approvisionnement en eau de l’agriculture pour irrigation : objectif d’autosuffisance alimentaire (réussie dans le cas de l’Arabie Saoudite pour légumes, poulets, fruits, produits laitiers, exporte même du blé).
Production d’énergie (hydroélectricité)
Le contrôle des ressources en eau à l’échelle régionale. Ex doc 10 et carte 11 p 91 : objectifs énergétiques, alimentaires mais aussi géopolitiques (« affirmer sa prééminence sur les riverains de l’aval »). La Turquie contrôlant l’amont des fleuves irriguant la Syrie et l’Irak (c’est château d’eau > 0,6 % dans l’atmosphère pour le cycle de l’eau. La majorité de l’eau n’est donc pas directement utilisable par l’homme. Se pose de plus le problème de la répartition.
B°/ Inégalement répartie
Inégalités climatiques (cf module). Notion de bilan hydrique : différence dans une région entre l’apport d’eau (précipitation) et la perte (évaporation) ; aridité s’il est négatif. Vingtaine pays situés dans régions très arides (6% précipitations au total et 2% des écoulements) tandis que 12 pays se partagent 75% des ressources en eau de la planète.
Inégalité répartition dans