L'ecole et la famille sont-ils des facteurs de mobilite sociale ?
A. L'école favorise l'égalité des chances.
Idée : La massification scolaire est une chance pour les enfants , quel que soit sa classe sociale ou son sexe.
Argumentation :
- La démocratisation scolaire, d'abord quantitative, se traduit par la massification de l'école, c'est à dire l'augmentation considérable du nombre d'élève. Elle est favorisée par la création d'un collège unique (1975) ainsi que la plus grande ouverture du lycée et des études longues, d'après GOUPIL. En effet, la création de l'école laïque, publique et obligatoire jusuqy'à 16 ans (1959), la gratuité des livres jusqu'en classe de troisième, ou encore la création de bourses d'études ont permis non seulement la hausse du nombre d'élèves mais aussi l'allongement des études. On le constate avec l'enquête FOP de l'INSEE réalisée en 1993 : sur 100 hommes français, 37 avaient un niveau d'études supérieur à celui de leur père. Les classes moyennes et populaires ont profité de cette démocratisation quantitative, ainsi que les femmes.
Idée : La démocratisation scolaire permet l'égalité des chances et l'ascension sociale des élève, le tout basé sur un système méritocratique.
Argumentation:
- La démocratisation scolaire est aussi qualitative et concerne donc l'égalité des chances. La massification a fait baisser les inégalités sociales. En effet, d'après E.MAURIN dans La Nouvelle Question Scolaire, l'élargissement de l'ouverture de l'école a été grandement bénéfique aux élèves qui n'auraient pas, d'eux-même, suivis certains cursus scolaires, notamment les enfants issus des milieux les moins aisés. Ainsi, chaque élève peut accéder aux mêmes enseignements et cela, indifféremment de leur classe sociale d'origine. De plus, la création de filière courtes dans l'enseignement supérieur et de différents bacs (1965-66) sont des facteurs de massification scolaire puisque les possibilités d'avenirs sont plus variées. On parle alors d'égalité des