L'enfant hyperactif et l'école.

En dépit de son intelligence, l'enfant hyperactif a plus de difficultés scolaires que les autres. Si on n'y prend pas garde, si l'enfant n'est pas reconnue comme hyperactif, s'il n'y a pas une bonne collaboration entre l'école, la famille, les parents, la scolarité peut être compromise. - Souvent des difficultés scolaires. L'environnement scolaire traditionnel n'est pas adapté à l'enfant hyperactif qui a besoin de bouger, et dont les difficultés d'attention s'exarcerbent en groupe. Quand l'enfant hyperactif souffre en plus de troubles de l'apprentissages, ses difficultés sont majorées et le risque d'échec encore plus réel. Dans une grande cohorte d'enfants hyperactifs, une étude montre que 63% des enfants avaient besoin d'un soutien scolaire, 34% avaient redoublé, 20% étaient scolarisés dans des classes spécialisées, 17% souffraient de dyslexie et 20% de dyscalculie. Pourtant, tous les enfants hyperactifs ne constituent pas un groupe homogène et n'ont pas tous le même comportement à l'école. L'un sera incapable d'inhiber son impulsivité et de maintenir son attention assez longtemps pour apprendre ce qu'il faut faire et comment, ou bien il aura du mal à organiser ses pensées et à mobiliser les capacités nécessaires pour résoudre un problème, un autre commencera à résoudre la tâche, mais ne restera pas focalisé et concentré pour terminer son travail, un autre encore se laissera distraire facilement. Un dernier enfin réussira malgré son comportement. - Ce qui rend les apprentissages difficiles. En classe, l'enfant hyperactif respecte difficilement les règles consistant à se tenir tranquil et il est souvent perçu comme bruyant, agité et perturbateur. Les punitions sont souvent motivées par le non-respect de ces règles. L'impulsivité rend difficile le respect des prises de tour de parole, l'organisation du travail. Il agit avant de réfléchir et passe constamment d'une activité à l'autre. Il intervient souvent