L'erreur, passage obligatoire dans l'apprentissage
Cet exposé intitulé : « l’erreur, un passage obligatoire dans l’apprentissage », est un travail simplifié inspiré de plusieurs études réalisées dans le domaine et qui sont (référencées dans le texte avec leurs auteurs), dans le but de rendre encore plus facile la compréhension du concept de l’erreur.
Plan
I-Introduction
II-Le statut de l’erreur selon certains courants de pensée
III-La position philosophique par rapport à l’erreur
IV-Le traitement de l’erreur
V-Conclusion
VI-Références bibliographiques
L’erreur, un passage obligatoire dans l’apprentissage I-Introduction Dans l'apprentissage scolaire, Il est inévitable que l'élève, au cours de sa formation, fasse des d'erreurs. En pédagogie, l'erreur désigne une réponse ou un comportement de l'apprenant (élève, stagiaire) qui ne correspond pas à ce qu’on attend de lui comme réponse. Si, traditionnellement, le concept d'erreur est lié à l'idée de faute avec ses connotations négatives, la pédagogie actuelle préconise que les erreurs des élèves soient prises en compte par leurs enseignants. Elle n'est plus la manifestation d'une non-connaissance qu'il convient d'ignorer ou de corriger immédiatement, mais d'une connaissance inadéquate sur laquelle la connaissance correcte va pouvoir être construite. Plus loin encore, G. Brousseau, dans la revue Echanger, avril 1994, soutient que : « L'erreur n'est pas seulement l'effet de l'ignorance, de l'incertitude, du hasard (...) mais l'effet d'une connaissance antérieure qui avait son intérêt, ses succès, mais qui maintenant, se révèle fausse, ou simplement inadaptée. ». De plus, elle est forcément présente et transitoire. Elle peut être grave dans la vie professionnelle, mais elle est sans conséquences à l’école. Lorsque les erreurs diminuent ou disparaissent, c’est le signe d'une meilleure maîtrise du domaine de connaissances. Leonard de Vinci (1452-1519),