L'erreur, un outil pour enseigner
Est-ce à ce moment-là que j’ai réfléchi sur la place que je donnais à l’erreur dans les apprentissages ? Peut-être…
La lecture de cet ouvrage va me permettre de prendre du recul sur mes connaissances dans ce domaine et ainsi d’agir sur ma pédagogie auprès de mes élèves.
Dans son livre « L’erreur, un outil pour enseigner » Jean-Pierre Astolfi repère deux statuts donnés à l’erreur à l’école : • un statut négatif lié au domaine pédagogique transmissif matérialisé par la faute, et au domaine comportementaliste, emprunté au béhaviorisme, matérialisé par la bogue. • Un statut positif lié au modèle constructiviste matérialisé par l’obstacle.
L’erreur, alors acquiert le statut d’indicateur des tâches intellectuelles que résolvent les élèves et des obstacles auxquels s’affronte leur pensée pour les résoudre.
Jean-Pierre Astolfi reprend alors les théories de Bachelard sur la définition du mot obstacle et il en dégage six caractéristiques : • L’intériorité de l’obstacle • La facilité de l’obstacle • La positivité de l’obstacle • L’ambiguïté de l’obstacle • La polymorphie de l’obstacle • La récursivité de l’obstacle
L’erreur apparaît dans ces conditions comme la trace d’une activité intellectuelle authentique. Elle est le signe que se joue chez l’élève un apprentissage digne de ce nom, qui met en jeu ses représentations préalables et ses compétences actuelles pour s’efforcer de construire du neuf.
Jean-Pierre Astolfi reprend ensuite les théories de Piaget sur la définition du schème.
C’est ce qu’il y a de transposable, de généralisable ou de différenciable d’une situation à la suivante. C’est un ensemble cohérent