L'etat-mobilisateur des années 30
Après une première réponse libérale, certains états expérimentent d’autres solutions qui renouent avec l’expérience de l’état mobilisateur de la première Guerre Mondiale.
Dans quelles mesures ces politiques de mobilisation sont-elles efficaces pour la sortie de crise ?
I – Du libéralisme à l’interventionnisme des Etats-Unis
A) La politique de Hoover (républicain) n’a pas que des aspects libéraux
Selon Hoover, la crise est d’une durée limitée et un retour à la normale est attendu. L’administration ne met alors rien en œuvre contre la montée progressive du chômage (seulement quelques associations indépendantes de l’état). La seule mesure prise est la baisse des taux d’intérêts pour les particuliers de 1,5% en juillet 1931 (pour apaiser les esprits ?)
La grande préoccupation des E-U est en réalité la concurrence des capitaux britannique : la Federal Bank augmente ses taux en septembre 1931 pour attirer les capitaux (face à la dévaluation du livre).
Hoover met également en place une politique déflationniste même si la baisse des salaires est limitée (par le biais d’une concertation avec les chefs d’entreprises).
Avant même la crise qui débute en 1929, l’agriculture est en difficulté du à sa surproduction. En mars 1929 est alors établit la Federal Farm Board qui consiste à acheter une partie de la récolte de coton et de céréales avec des fonds provenant de l’Etat et de les stocker (écoulement progressif). Néanmoins cette mesure qui garantit la vente de la production agricole va alors provoquer une production toujours plus forte, elle finit donc par être liquider en 1931 (fonds et impacts trop faibles).
La politique d’Hoover donne finalement peu de résultats malgré les efforts qu’elle demande, il n’agit pas en sorte de sortir de la crise.
B) Le New Deal
1. Le premier « New Deal » (1933-1935)
Roosevelt prend alors les fonctions présidentielles en mars 1933 et exprime