L'etranger le meutre de l'arabe
L’Étranger est un roman d’Albert Camus, paru en 1942 , en pleine guerre , époque de l'invasion de la zone libre par les allemands et le débarquement des forces alliées au Maoc et en Algérie. Il fait partie du « cycle de l'absurde », trilogie composée d’un roman (L’Étranger), d’un essai (Le Mythe de Sisyphe) d'une piece de théâtre (Caligula) décrivant les fondements de la philosophie camusienne : l'absurde. Meursault, le narrateur, est un modeste employé de bureau, à Alger. Il retrace son existence médiocre, limitée au déroulement mécanique de gestes quotidiens et à la quête instinctive de sensations élémentaires. Il vit dans une sorte de torpeur, une étrange indifférence : au moment d'agir, il note d'ordinaire qu'on peut faire l'un ou l'autre et que « ça lui est égal ». Il représente l'homme avant la prise de conscience de l'absurde, mais déjà préparé à cet éveil lucide : sans illusion sur les valeurs consacrées, il se comporte comme si la vie n'avait pas de sens. L'effet produit sur le lecteur par une telle narration, objective et déprimante, est cet écœurement, qui selon Camus, est une bonne chose, car il nous conduit au sentiment de l'absurde
A l'époque( 1940), l'Algérie faisait partie de la France.
La société était régie par des valeurs morales strictes, et condamnait les déviations "existentialistes" comme celle qu'incarne Meursault, le héros...
C'est d'ailleurs à cause de son étrangeté (et non pour le meurtre d'un "vulgaire"Arabe), qu'il va ètre exécuté à la fin.
La France de l'époque, c'est l'antithèse de celle qui est née des dérives post-soixanthuitardes...
Meursault
1. L'absence de portrait physique
On ne connaît que son nom de famille et son appartenance socio-professionnelle. Contrairement à un héros de Balzac par exemple, on ne sait rien de ses origines, de sa famille, de sa jeunesse.
2. Le regard du héros sur son histoire
Meursault se désintéresse de sa propre histoire. Loin de chercher à occuper le devant de la