La fatigue, l’ennui, et l’indifférence dans L’étranger

L'étrangeté du personnage de Meursault, ses habitudes et sa philosophie de la vie le mettent à part comme un étranger. Ce n'est pas un vrai problème jusqu'à ce qu'un événement irrationnel qui se passe. Il tue quelqu’un. Alors, Meursault trouve ses idées et son caractère sont jugés au lieu de son acte. Les sentiments les plus cohérents de Meursault sont une combinaison de la fatigue, l'ennui et l'indifférence aux activités du monde extérieur.
Meursault dort beaucoup de temps. Il est toujours fatigué et il parle de sa fatigue beaucoup de temps. Il s'assoupit sur le bus qui l'emmène à l’asile de sa mère. Quand il quitte Marengo, il se réjouit à douze heures de sommeil. Il a du mal à sortir du lit le matin. Quand Raymond frappe à sa porte à trois heures l'après-midi, il dort. Au cours de la procession funèbre de sa mère, Meursault n’éprouve aucune douleur ou la tristesse, mais il trouve la chaleur de la journée presque insupportable. Il est très fatigué à et après la vigile de sa mère. « Je n'avais plus sommeil, mais j'étais fatigué et les reins me faisaient mal (Camus). » Il parle de sa fatigue le lendemain de l'enterrement. « J'ai eu de la peine à me lever parce que j'étais fatigué de ma journée d'hier (Camus). » Quand il parle de l'enterrement de sa mère, il parle de sa fatigue physique, mais il ne mentionne pas ses émotions. « …j’avais une nature telle que mes besoins physiques dérangeaient souvent mes sentiments. Le jour où j’avais enterré maman, j’étais très fatigué et j’avais sommeil (Camus).»
Meursault agit comme il fait parce qu'il est sensible à l'environnement physique. Ses sensations physiques modifient son raisonnement. Avant Raymond, Meursault et Marie partent pour la mer, il parle de sa fatigue. « Dans la rue, à cause de ma fatigue et aussi parce que nous n'avions pas ouvert les persiennes, le jour, déjà tout plein de soleil, m'a frappé comme une gifle (Camus).» Il parle