L'etranger
C'est d'ailleurs à cause de son étrangeté et non pour le meurtre de l’Arabe que Meursault va être exécuté à la fin. Il développe aussi dans l’Etranger un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l'absurde, révolte qui pousse à l'action.
Albert a lui-même résumé ce livre en une seule phrase qu’il jugeait être très paradoxale : « Tout homme qui ne pleure pas à l’enterrement de sa mère risque d'être condamné à mort. » Il voulait expliquer que dans ce monde sans but de vivre si on ne joue pas le jeu, si on ne fait pas semblant, si on ne se montre pas hypocrite, la chance risque de ne pas être en notre faveur. L’Etranger est donc aussi l’histoire d’un homme qui accepte son destin et qui meurt