L'euthanasie, moralement acceptable selon kant?
MORALEMENT ACCEPTABLE SELON KANT?
Quoi de plus évident que de répondre positivement ou négativement à un débat sur l’euthanasie. Toujours est-il, cette réponse doit comporter des éléments qui la relient à la morale, dans ce cas-ci, kantienne. Préalablement à tout ce questionnement, il est inévitable d’approfondir le terme euthanasie, tel qu’il soit. Certes, ce dernier porte sur la faculté d’un homme à donner la mort à tout être humain ou animal apparemment dans l’impossibilité de terminer ses jours sans souffrance. Cependant, le terme euthanasie est aussi employé pour définir une exécution dans le cas d’une sentence de peine capitale. Donc, si l’on se réfère à «l’impératif catégorique» de Kant qui définit une action morale non comme étant une bonne action mais, découlant plutôt d’un devoir c’est-à-dire, qui se conforme à la formule philosophique: «Agis d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle» l’euthanasie n’est moralement pas acceptable. En effet, de ce fait, la mise à mort d’un être humain ou animal étant au prise avec de terribles souffrances, ayant commis un délit ou la réclamant, tout simplement, ne concerne pas le domaine de la morale. En fait, seule la commande sans conditions mène à l’action morale, «la maxime qui utilise l’humain non pas comme une fin mais comme un moyen». Par exemple, un individu en aperçoit un autre en train de se faire attaquer, deux situations s’offrent à lui, soit qu’il lui porte secours ou soit qu’il ne s’en mêle pas. Laquelle est morale et laquelle ne l’est pas? Le fait de la sauver l’est, bien sûr, mais pourquoi? Parce qu’en insérant cette situation dans la formule de Kant, il accepte que tous les individus se portent secours entre eux, dans le cas inverse, si il ne lui porte pas secours il y a forcément une raison donc, l’individu se limite à un impératif conditionnel : «Si je veux… alors je dois...». Ce principe est amoral, il ne concerne pas la