L'experience cimbattante pendant la premiere guerre mondiale
Introduction : Les conditions de vie et de combats des soldats pendant la guerre mondiale qui malgré la dureté de cette guerre ont tenu.
I La violence des combats
Dès les premières offensives de novembre1914 l’utilisation de l’artillerie sans précédent et de plus, l’apparition de nouveaux outils tel que la mitraillette et les obus engendre des pertes humaines importantes. Ces dégâts sont considérables et aléatoires et son appelées par les historiens '' la depersonalisation des combats''. Les bombardements en période offensif pouvaient durer des jours sans s’arrêter. Plus de 60 millions d’obus sont utilisés pendant la bataille de Verdun entre février et juin 1916.l’artillerie provoque ainsi l’essentiel des pertes humaines : près de 70 % des morts durant la guerre lui sont dus.
Précédés des pilonnages d’artillerie, les assauts (commis ou subis) avec baïonnettes et grenades sont très meurtriers a cause des tirs de barrage effectués a la mitrailleuse par l’ennemi. Les assauts sont dites inefficaces car les tranches protègent les soldats de toute attaques. La guerre dans les tranchées amène à une modernisation de l’armement et des techniques de combat, le tir à distance laisse place au corps à corps, le fusil est remplacé par la baïonnette, la grenade à main ou la pelle à défaut d'autre chose. On saute d’un trou d’obus à un autre sous les feux des mitraillettes dans un univers gris et macabre où les cadavres s’enlisent un peu plus à chaque obus qui s'écrase. La mortalité effrayante sera aggravée par l’utilisation d’arme nouvelle. Au printemps 1915, une nouvelle arme est utilisée pour la première fois par les Allemands, en Belgique, à Ypres : le gaz. L’obus, en touchant le sol, libère un gaz toxique qui provoque la mort dans les vingt secondes pour celui qui l’inhale. L’année suivante, l’apparition des lance-flammes permet d’atteindre un plus haut degré dans l’horreur. L’aviation, limitée à un