L’expérimentation animale est-elle encore

nécessaire de nos jours ?

Résumé.
L’expérimentation animale est ancrée dans notre société et est au cœur de l’actualité. Certains articles récents en parlent, comme celui intitulé « l’expérimentation animale : le grand malaise » dans le magazine « Science et Vie » (Avril 2008) qui souligne des résultats pas toujours concluant voir dangereux pour l’homme ainsi que les problèmes éthique qui en découlent. Plus récemment, l’Expresse a publié un article (« Cobaye sans collier ») qui explique que les animaux errants sont désormais autorisés pour les expériences en laboratoire, ce qui provoque un scandale auprès des associations de protections animales. Le GIRCOR (Groupe Interprofessionnel de Réflexion et de Communication sur la Recherche) qui rassure ces derniers en expliquant que c’est une incompréhension de la nouvelle directive. En réalité, l’utilisation de ces animaux se limitera aux cas qui les concernent directement (recherche sur la rage, l’échinococcose, l’ascaridiose …). La situation animale n’est toujours pas définie, c’est pourquoi les média, journaux et magazines continuent de s’emparer du sujet et que l’expérimentation est au cœur de nos débats.

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Introduction.

Dés la haute antiquité, babyloniens, romains et grecques étudiaient le comportement des animaux et l’aspect de certains de leurs organes à des fins divinatoires. Ce n’est qu’à partir du 16ième siècle que l’anatomie et la physiologie humaine commença à être vraiment connue aux travers d’études courantes sur l’animal. L’expérimentation animale existe principalement dans le but d’acquérir des connaissances. Contrairement à ce qu’une grande majorité de personnes pensent, l’expérimentation ne concerne pas seulement la pratique de la vivisection ; elle concerne bien évidemment l’étude comportementale (et sociale) des individus observés. Et c’est au fur et à mesure de ces découvertes et de cette compréhension du corps animal, et par