L’histoire de la photographie de mode et de luxe

Le photographie de mode née dans les années 1850-1860

La photographie de mode existe dès 1850-1860.

Le vêtement est décrit avec précision, la pose du modèle est secondaire. Ce sont des femmes du monde, de la vie de tous les jours qui portent les « toilettes » devant le photographe. Faire appel à des modèles professionnels est considéré comme vulgaire. Dans les magazines on indique sous la photo le nom de la dame, du couturier mais très rarement le nom du photographe.

Le baron Adolf de Meyer domine la période 1913-1924 en utilisant le flou et le contre-jour jusqu'à ce que Edward Steichen (engagé par Vogue en 1924) le détrône, en utilisant lui, une image nette avec des poses simples.

Tandis que la guerre fait rage en Europe, l'américain John Rawlings impose la photographie de mode en couleur.

La domination américaine sur une Europe ruinée se concrétise par la célébrité des Richard Avedon (avec sa célèbre photo : Made in France) et Irving Penn.

Dans les années 60 on assiste à la montée en puissance des modèles non conventionnels (Jean Shrimpton, Veruschka ou Twiggy) tandis que les photographes sont considérés comme des dieux (David Bailey, Terence Donovan et Brian Duffy). William Klein impose le style de Vogue dans les années 60.

Dans les années 70 et 80, deux photographes profitent de la libéralisation des meurs pour introduire ce phénomène sur leurs photos : Guy Bourdin et Helmuth Newton.
Violence spectacle et sexualité agressive dominent la photo de commande.
A la fin des années 80 le vêtement n'est plus souvent qu'un prétexte dans la photographie.
La photo doit surtout transmettre une atmosphère et le vêtement n'est presque pas évoqué et pris en photo.
Le marché de la photo ainsi que les expositions font sortir la photographie de mode de son statut commercial et lui confèrent un statut d'œuvre