“L’histoire est pleine de murs en ruines.” SOREL, Jean-Marc, Le Monde, 7/01/2001, p.16.

Introduction | Motivation | Actuellement, on peut lire dans les journaux des titres tels que : “Le monde arabe vit sa chute du mur de Berlin”1. On constate à travers les médias l’effondrement d’un mur idéologique tenace depuis des siècles voire des millénaires. | | Thèse et reformulation | Comme Jean-Marc Sorel le dit, l’histoire est pleine de murs en ruines, je soutiens que notre passé, notre histoire est remplie de murs, tant physiques qu’idéologiques, qui au cours du temps se sont fendillés, se sont écroulés. | | Division | Je mettrai, à l’aide d’une progression logique, en évidence les murs en ruines qui jonchent le parcours de notre histoire, qu’ils soient matériels, qu’ils soient les symboles inhérents des civilisations, qu’ils soient idéologiques. Je partirai donc des chutes matérielles de murs concrets vers le ruines abstraites de murs idéologiques. |

Développement | Argument 1Par l’exempleRuines matérielles | De nombreux murs nous reviennent du passé à l’état de ruines : les briques sont utilisées à d’autres fins, celles de la muraille de Chine par exemple2. Les fondations s’érodent à cause du manque d’entretien comme ce mur d’Hadrien qui s’effrite de plus en plus. Le mur de Berlin est morcelé, sectionné, segmenté et vendu ou donné à des particuliers3. | | Argument 2Par caractère propreChute matérielle de murs idéologiques | Aussi, si chaque civilisation s’entoure de murs, ce n’est pas seulement comme moyens de protection, mais bien comme marqueur de puissance et de prospérité. L’Histoire nous a montré, et nous montre encore, qu’aucune civilisation n’est absolue et les murailles dont elle s’entoure, symboles de sa grandeur, sont bien souvent entrainées dans sa chute. | | Argument 3Par l’exempleTroie | Je vais illustrer mon argument par un exemple connu. Troie était cette grande ville, témoin d’une civilisation avancée et développée. La fierté de