L'historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, les mémoires des français sont sélectives et refoulées. Il ne faut en aucun cas admettre les atrocités commises par la guerre. La nécessité première est de rebâtir l'unité nationale de la France, dans une situation catastrophique aussi bien démographiquement, que moralement et économiquement. Elle est endettée, en ruine : il faut reconstruire ! Au contraire de la 1ère Guerre Mondiale, c'est pour la première fois que les civils sont plus touchés par les militaires. Une véritable hécatombe frappe le pays, constatant ainsi globalement 600 000 morts et 800 000 blessés. D'autre part, malgré l'arrêt des combats, les mesures limitant la consommation des denrées telles que l'utilisation de tickets de rationnement sont toujours appliquées. De 1940 à 1944, la France est divisée politiquement et économiquement, en deux zones, libre ( Vichy ) et occupée. En 1939, les citoyens français forment une union sacrée, marquant leur solidarité pour contrer un ennemi commun, l'Allemagne, mais