Paris, le 28 mai 1869
Cher Monsieur,
Premièrement, je voulais vous présenter toutes mes condoléances pour votre ami Charles Barbara, qui semblait vous être proche. Deuxièmement, je souhaitais vous informer que votre lettre m’a plutôt surprise. Dans mon attente d’une histoire gaie, je reçois une histoire triste, ressemblant fortement à l’histoire de votre très cher ami. Je vais vous avouer que lorsque je demande des histoires gaies, je suis déçue de ce que je reçois. En revanche, je fus très touchée psychologiquement par la vôtre.
Cet homme à la cervelle d’or ressemble fortement à votre ami, qui d’après votre description était doté d’un don d’intelligence. La métaphore de la cervelle d’or cache le génie, qui semblerait être exploité par son entourage. Ses parents auraient peur qu’il soit « volé », et de ce fait, ce pauvre jeune homme aurait passé toute son enfance à jouer tout seul. On pourrait voir à travers cela que le génie aurait exploré ses dons en cette période d’enfance. On a affaire dans votre texte à trois moments où l’on profite de cet homme à la cervelle d’or. Le premier, lorsque les parents lui demandent une part de sa richesse pour l’éducation à laquelle il avait eu droit, le deuxième lorsqu’un garçon supposé son ami vient lui voler un peu de sa cervelle et le troisième lorsqu’il tombe amoureux d’une femme qui ne l’aime que pour son argent. Tous ces abus seraient identifiés à trois plagiat, comme si on lui prenait à chaque fois un peu de son intelligence. De plus, l’amour fut un de ses plus gros problèmes.
La femme qu’il aura aimé pendant toute sa vie n’aura fait qu’abuser de toutes ses richesses, ce qui finira par le faire mourir, il ne lui restera plus rien. L’amour est souvent un gros problème dans les histoires que l’on m’écrit. Il faut apprendre à faire confiance à l’autre, qu’il ou qu’elle prouve ses sentiments pour savoir si l’on ne s’est pas tromper de conjoint… Cet homme a malheureusement fait le mauvais choix et est tombé amoureux d’une